Nous sommes en décembre 2000, voilà l'histoire.
Récemment, Lacenaire téléphona à Vaquette et lui tint à peu près ce langage :
"Ô toi, Prince du Bon Goût, ne sais-tu pas que de ma plume sanglante, j'ai écrit pour toi quelques chansons délectables et morbides ? Chante-les !".
L'IndispensablE raccrocha, circonspect. Le lendemain, à leur tour, monsieur et madame Bérurier Noir, en pleurs, l'appelèrent pour s'excuser d'avoir si longtemps crié ce que la voix juste et chatoyante de l'IndispensablE eut dû chantonner avec grâce. Alors, tous, Ferré, Wampas, Marianne Oswald, Costes, Brassens, Evil Skins, Brank Shme Bleu, Joey Starr, les Cadavres, tous, tous le harcelèrent, le supplièrent, jusqu'à Kurt Weill enfin qui, malgré un accent allemand prononcé, emporta sa décision par cette phrase définitive : "chante-moi, avec la même évidence que de la oï, ça fera chier les critiques de Télérama".


Bon d’accord, j’ai menti.

Nous sommes toujours en décembre 2000, voici la vraie histoire.
Vaquette vient de passer plus d'un an à écrire un roman. Conséquemment, il n'a ni nouveau spectacle, ni nouvelles chansons à vous proposer, à toi, fidèle public. Bien, cela est dit, car l'IndispensablE s'en voudrait de t'abuser. Pourtant, puisqu'au final sa plus belle histoire d'amour c'est lui, il revient alors sur scène, back dans les bars, avec un spectacle que nous qualifierons simplement de récréation, et aussi d'éclairage - pourtant vaquettien, assurément.