Encyclique
aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien


Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,

Dans mon MerveilleuX roman, "Je gagne toujours à la fin", chapitre 38 pour être précis ("Vaquette est chiant" (Ce n’est pas faute de vous avoir prévenus)), j’écris au cœur d’une de ces digressions dont j’ai le secret et qui, lorsque je serai mort, feront ma gloire du Panthéon au Père Lachaise : "Malgré ma fréquentation arriviste du monde merveilleux du show-business français, je n’ai encore jamais, et ce n’est pas le moindre de mes ridicules, tenté la cocaïne (…). Mais bon, j’ai lu Aguéev, laissé traîner mes oreilles, à défaut de mes narines, dans les couloirs de Nova et de Paris Première, dans les poudriers de mes maîtresses, et j’imagine un peu la "descente de coke", si détestable qu’on prend encore une dernière ligne, juste une, pour la route, car après tant, tout paraît peu."
Voici donc la vérité toute nue puisque il sera dit que je n’ai rien à vous cacher : après ma date à Bordeaux, début décembre, je suis rentré chez moi épuisé par ces six derniers mois de travail herculéen – je radote, je sais, je vous avais déjà confié les affres de mon planning overbooké dans ma précédente Encyclique –, j’ai consulté mon agenda, et là, oh ! joie ! qu’ai-je constaté alors ? pas de nouvelle date avant mi-janvier. Je me suis donc offert quelques jours de rien, de glande, qui, au final, se sont transformés en un mois de prostration inhabituelle mais dont j’avais manifestement besoin, bref, une descente de coke, mais sans coke – trop fort le Vaquette !
Là-dessus, il y a une dizaine de jours, je me réveille, prends un petit papier, il est trop petit, j’en prends un plus grand, je fais la liste du travail en retard laissé en suspens durant ce long mois à ne rien faire et j’attrape un méchant coup de speed : le retour de la cocaïne, toujours sans cocaïne.
Bref, avant décembre, je n’avais pas le temps, en décembre, j’ai rien branlé et en janvier, de nouveau me voilà débordé et, conséquemment, cela fait un long moment que je ne fais pas tout ce que je devrais faire et que ce que je fais, je le fais mal – non, pardon, je suis Vaquette tout de même, disons que je ne le fais pas assez bien (Jacques Brel appréciera la citation.) Aussi, c’est contrit, à genoux, nu dans la neige, une couronne d’épines ceinte au front et les marques de la discipline stigmatisant mon corps que je viens vers vous, empreint de résipiscence, implorer votre pardon.
Pardon mes frères, pardon mes sœurs, pour les commandes VPC nombreuses – Vous avez été superbes et généreux et vous m’avez fait riche : merci ! N’hésitez pas à continuer, la page VPC fonctionne encore et toujours après la Noël – que j’ai honorées, certes, mais sans (à de très rares exceptions près, lorsque j’ai trouvé le temps et que c’était explicitement réclamé) le moindre petit mot joint ou une quelconque dédicace, et pire, souvent avec retard (en particulier pour les commandes envoyées par la Poste pendant que j’étais à Paris fin novembre et que je n’ai trouvées dans ma boîte à lettres qu’à mon retour !). Je voulais vous envoyer à chacun un mail d’excuse et puis, définitivement, je ne trouverai pas le temps : merci pour votre compréhension.
Pardon mes frères, pardon mes sœurs, pour les 258, c’est le chiffre exact, mails en attente de réponse. Certains sont adorables et j’aimerais réellement glisser au moins un amical "Coucou, bien reçu" aux expéditeurs : si vous saviez à quel point je suis sincère lorsque j’envisage d’un jour trouver le temps de répondre à tous, je vous ferais rire plus encore – quel talent comique tout de même ce Vaquette !, gageons qu’il serait nègre, il fréquenterait Faurisson et remplirait le Zénith (Remarquez, je vous fais ici mes excuses, c’est un bon début, non ?) Merci de nouveau pour votre compréhension : soyez certains que, même si je ne réponds pas, je lis tous les mails que je reçois et que, lorsqu’ils sont ragaillardissants, ils me ragaillardissent.
Pardon mes frères, pardon mes sœurs, pour cette belle Encyclique que beaucoup d’entre vous n’arrivent pas à lire correctement. Je tente actuellement à grand renfort d’exploitation de Centraliens de régler le problème et j’espère à moyen terme vous proposer une Encyclique rénovée dans sa forme et techniquement plus fiable (Allez ! Au boulot Vincent !)
Pardon mes frères, pardon mes sœurs, pour ma revue de presse qui n’est absolument pas mise à jour, il faudrait, pour faire les choses sérieusement, que je vous parle de CQFD, de Strictement confidentiel, de Radio libertaire, de Konstroy, de la Salle 101, du Grain de sable, de Standard, sans compter la magnifique interview dans Discordance à laquelle je dois un jour répondre… et puis du Top 10 hip-hop sur Amazon ou des 50 hurlants de la Ferarock, il faudrait même que je mette en ligne quelques photos : je vous ferai ça prochainement – rires, définitivement.
Pardon mes frères marseillais, pardon mes sœurs marseillaises pour cette Bulle qui vous parvient à peine plus de 24 heures avant ma date à la Machine à coudre : vous allez être obligés au dernier moment et par ma faute de balayer d’un revers de main votre planning du week-end.
Pardon mes frères, pardon mes sœurs enfin, pour la page "Téléchargement en libre responsabilisation" qui est encore et toujours en construction, ça devient du grand n’importe quoi, ça, je vous le concède : Eh ! Vaquette ! Soit tu ne veux pas nous le filer gratos ton CD et t’arrête de promettre portnawak, soit tu te sors les doigts du cul – Dieu que vous êtes vulgaires ! – et tu nous la mets en ligne, ta page ! Que vous répondre si ce n’est que, malgré la forme brutale et votre absence de style, vous avez raison ? Tenez, ça m’évoque Evil skin : "Eh ouais, je sais, j’assure pas un clou !"
Allez ! So little time and so many things to do, définitivement nos amis-camarades d’outre-Manche ont raison. Je cesse donc là mon Encyclique, vous donne rendez-vous à Marseille dès ce samedi, à Lille dans dix jours et j’espère à la mi-février pour une Encyclique triomphante dans laquelle je pourrai vous dresser une revue de presse digne de ce nom, vous apprendre la mise en ligne – enfin ! – de la page "Téléchargement en libre responsabilisation" et vous annoncer de nouvelles dates (Nancy le 27 mars, Toulouse et la Suisse (de nouveau) dans la foulée, puis, allez ! je ne vous dis rien, ça porte malchance paraît-il : à suivre… Ah ! Et bien sûr, toujours, n’hésitez pas à me proposer des dates (sérieuses !) dans votre belle région, d’avance merci aux quelques-uns qui s’y colleront.)

A bientôt, tous, sur scène, à Marseille, Lille ou ailleurs,

Crevez tous,

L’IndispensablE



Vaquette à Marseille

Le samedi 17 janvier à 21h à la Machine à coudre

La machine à coudre est sise 6 rue Jean Roque, dans le premier arrondissement (de Marseille, donc). L’entrée est fixée à 7 euros pour signifier clairement aux punks que ce n’est pas un concert où on vient avec ses chiens (l’entrée pour les chiens, elle, est fixée à 92,50 euros, ce devrait être dissuasif) pour pogoter et se bourrer la gueule : voilà, vous êtes prévenus.
Pour ceux qui liront les lignes précédentes sans être marseillais et conséquemment sans comprendre ma saillie drolatique, je vous l’explique un rien : la Machine à coudre est un haut lieu, une salle mythique, pratiquement même une institution du punk-rock de la ville du Vieux Port et de Notre-Dame-de-la-Garde réunis. Vaquette y est programmé, et c’est bien normal, car il est une star punk et lui-même une institution (non ?). Espérons juste qu’il évitera un remake de la scène du honky tonk grillagé des "Blues Brothers" (Les musiciens jouent derrière un grillage pour se protéger des spectateurs qui les huent et les caillassent avec leurs verres (Vous préférez "qui les verrassent" à "qui les caillassent avec leurs verres", vous ?))
"Punk’s still alive", nous ne le répéterons jamais assez, espérons simplement que l’IndispensablE lui aussi reste en vie après son spectacle – Oui, oui ! J’ai bien dit spectacle, pas concert, les punks ! Faudra vous asseoir et écouter Vaquette en fermant votre gueule, et puis, le bar sera fermé pendant que je serai sur scène : je sais, ça va vous faire long !
Putain, c’est pas gagné…

Vaquette à Lille

Le mardi 27 janvier à 20h (précises !) à l’Antre 2

L’Antre 2, on y sort (Je sais, j’aurais dû écrire l’Antre 2, on y entre, mais ça faisait répétition à l’oreille et c’eût été malséant (déjà que chacun, des confins de la Bretagne aux frontières des Hauts-de-Seine, m’accuse d’abuser de la litanie…)) par le 1bis rue Georges Lefèvre, en plein centre de Lille. L’entrée est gratuite. Oui, oui, vous avez bien entendu, l’entrée est gratuite. Mais comment t’est-ce que c’est donc possible, ô grand Vaquette ? (Ah ! que j’aime quand vous me parlez comme ça…) Et bien… et bien… (Non, si je vous dis la vérité vraie, vous n’allez pas me croire, vous aurez tort mais je vous comprendrai tant elle est incroyable, cette vérité.)
Bon allez, je vous dis tout, je vous jure que c’est vrai : la vérité n’est pas ailleurs, elle est au ministère de l’Éducation nationale. Hein Vaquette ? C’est quoi ça veut dire ? Et bien, aussi incroyable (donc) que cela puisse paraître, cette soirée est subventionnée par le ministère de l’Éducation nationale ! Ça vous en bouche un coin, les punks ? (Bon d’accord, je l’avoue, à moi, ça m’en bouche un sacré coin et c’est avec une immense jouissance que je vais piquer la thune de l’État et plus précisément de son bras armé chargé de l’édification de notre jeunesse – Whaou ! trop bon ! dans ton cul la caillasse !)
Cela dit, je vous rassure, ce n’est pas vraiment mon beau spectacle qu’on subventionne ainsi, je ne suis encore ni suffisamment vieux ni suffisamment récupéré, et puis, il me reste un peu de talent, non ?, c’est plutôt le débat qui suivra ma performance.
En effet, à l’issue de mon spectacle (qui commencera donc à l’heure précise pour cette raison), l’ImmensE IndispensablE sera rejoint sur scène par le GigantestquE Holger Schmid. Holger Shmid, pour ceux qui l’ignorent, est un professeur de philosophie mondialement reconnu, brillantissime paraît-il et grand spécialiste de Nietzsche devant l’éternel (et accessoirement ses étudiants). Ensemble, ces deux phares de la pensée moderne (Je ne parle pas de Nietzsche bien sûr, il est mort – mes condoléances à sa famille si elle me lit) engageront avec le public un débat de haute tenue dont l’intitulé sera : "Le paradoxe de l’enseignement de la liberté. Celui qui veut enseigner la liberté se met dans la position du maître..." Avouez que ça a de la gueule tout de même, et le principe du débat après le spectacle (un côté un rien "les Dossiers de l’écran" pour les plus vieux d’entre vous, non ?), et Holger Schmid, et enfin et surtout le thème du débat on ne peut plus vaquettien.
Tenez ! Je serais vous, je viendrais même de Paris pour voir ça. Quant à nos amis belges, je leur rappelle que Lille est à 100 km de Bruxelles ou de Charleroi et moins encore de Mons.




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