Encyclique
aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien


Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,

L'IndispensablE te l’a déjà signifié, plus il en a de choses à te narrer, moins il en a le temps. Et puis, à 4h41 à l’instant où il commence ces lignes, pas même de coke, vous lui pardonnerez s’il se révèle moins disert qu’à son habitude.
De toute façon, l’essentiel est juste à côté (enfin, à côté si vous utilisez une interface html) :
1) Les 2 dates supplémentaires de "J’veux être Grand et Beau" à Paris. Vous en avez rêvé ? Vaquette l’a fait. Une ultime fois (?) : Sois présent, ou pleure.
2) La présence ce week-end de l'IndispensablE et de son stand Du poignon productions au Salon du livre anarchiste. Je sais, vous prévenir comme ça la veille pour le lendemain, ce n’est pas très… professionnel. Mais l’anarchie, c’est le bordel, non ? Comment ça, "justement non !" Bon d’accord, mille excuses. Et puis, tant qu’on y est, puisque la prochaine Encyclique risque de vous parvenir une fois encore en retard, notez par avance la présence de Vaquette les 22 et 23 novembre au Salon du premier roman de Draveil (91), et également Vaquette au Pulp le mercredi 26/11 pour une performance exceptionnelle. Et puis aussi, Vaquette à Colmar les 29 et 30 novembre, au Salon du livre et sur scène au Poussin vert (définitivement, il faut que je vous envoie vite la prochaine Encyclique).
3) La merveilleuse histoire arrivée à l'IndispensablE au prix de Flore : lisez-la, et répétez-la ! si ce n’est pas un anecdote ÉNORME ça…
Quant au reste, Vaquette vous poursuivra prochainement sa revue de presse : un remarquable portrait d’une demi-page dans l’Humanité, une interview en forme de gros doigt dans Nova Mag, un papier de Jean Zeid passablement rock’n’roll dans Intramuros, et puis aussi et surtout, Vaquette dans l’IncontournablE émission "Paris Dernière" sur Paris Première du 15 au 21 novembre (multi diffusion), et également le jeudi 21 à 18h15 dans la non moins IncontournablE émission de Radio Nova "les 20mn les plus chères de la bande FM" durant laquelle il sera interviewé par Ardisson, Chancel, Drucker, Delarue, et quelques autres dont j’ai oublié le nom, si ce n’est l’existence. Décidément, l'IndispensablE devient furieusement tendance.

Voilà, ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien, tout est dit, enfin, l’essentiel et l’urgent du moins,

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Crevez tous (prochain spectacle, courant 2004, j’espère),

L’IndispensablE



"J’veux être Grand et Beau" à Paris, le retour

TRIOMPHE ! 2 dates supplémentaires :
les JEUDI 20 et VENDREDI 21 novembre à 20h15 PRÉCISES, à la Miroiterie, 88 rue de Ménilmontant (20ème, M° Gambetta ou Ménilmontant).
Entrée en libre responsabilisation (voir plus bas).
RÉSERVATION VIVEMENT CONSEILLÉE.

Les plus anciens parmi les adorateurs du Grand Mythe Vaquettien se souviennent avec nostalgie de "Estival de Printemps", chanson de bon goût à la gloire de la guerre en Bosnie et dont le refrain taquin était "Oh ! Merci !" Pourquoi je vous dis ça, moi ? Ah ! si ! je sais, pour te remercier, ô toi, fidèle public, "Je vous aime !" (arrête Céline, on t’a reconnue) pour ce mois parisien de folie passé en ta compagnie, pour ces salles pleines, ces gens debout, ces autres assis par terre au premier rang tandis que tant d’autres, ne pouvant pas même franchir le seuil de la salle, rentraient chez eux l’âme en peine et le cœur chagrin. Ne riez pas ! C’est vrai, et ce fut un triomphe. Aussi l'IndispensablE prolonge-t-il à la Miroiterie, entre Toulouse et Colmar, entre deux salons littéraires, avec deux dates supplémentaires en novembre, répétant inlassable cette antienne définitivement prophétique et en tout cas merveilleusement tendance : Sois présent, ou pleure.
Bien sûr, les plus cauteleux d’entre vous ne vont pas me croire – tant pis pour eux : la salle est déjà à moitié pleine (de réservations) pour ces deux soirs alors que cette Encyclique n’est pas même envoyée. Plus que jamais, l'IndispensablE te conseille donc vivement d’envoyer un mail à M. et Mme Poignon pour annoncer ta venue (remarquable) accompagné des (nombreuses) relations grégaires et indifférentes que tu appelles des amis.
Entrée en libre responsabilisation : 1€ pour les indigents, 3€ pour les pauvres, 5€ pour les moyen-pauvres, 8€ pour les moyen-riches, 15€ pour les riches, une invitation pour une partie SM à Toulouse, aller-retour en TGV première classe pour les très riches.

Vaquette au Salon du livre anarchiste

Les Samedi 15 et dimanche 16 novembre à l’espace Eurosites à Saint-Ouen (93) dans le cadre du Forum social libertaire.

Récemment sur le forum de mon (merveilleux) éditeur, un de mes collègues (vous avez vu, pour une fois je n’ai pas dit "navrants collègues", c’est mon éditrice qui va être fière de moi), Philippe Jaenada pour ne pas le citer, s’étonnait de mon sens de l’organisation "pour un anarchiste", confondant comme tout un chacun bordel et anarchie, alors que l’anarchie est, ou devrait être, l’exact contraire : c’est justement parce qu’on refuse de se faire organiser par les autres, qu’on cherche à s’organiser soi-même de façon satisfaisante. Aussi l'IndispensablE sera-t-il présent au Salon du livre anarchiste pour y présenter (mot hypocrite pour dire "vendre", faire péter la grosse caillasse et me complaire dans l’autoproduction comme me le signale sur le ton du reproche ma merveilleuse éditrice) son roman qu’il dédicacera avec grâce et élégance, mais aussi son CD, sa K7, ses affiches, ses t-shirts et autres objets de culte du Grand Mythe Vaquettien. N’hésitez donc pas à venir le saluer sur son stand (rouge), de préférence avant d’avoir été acheter l’intégral de Bakounine, ça vous fera moins lourd à transporter.

Vaquette à un doigt du prix de Flore

ou plus exactement à deux voix… sans être dans la sélection : ÉNORME !

Voici l’histoire, elle est réelle, elle est authentique, elle est énorme !
Il y a un peu plus d’un mois, à la stupeur générale, avouons-le (si, si), "Je gagne toujours à la fin", premier roman de l'IndispensablE, ne s’est pas trouvé dans la sélection du prix de Flore, prix qui a pourtant pour vocation de couronner le roman le plus zarb’ et le plus moderne de l’année, et qui conséquemment était évidemment promis au Prince du Bon Goût, d’autant qu’à ses début, il rivalisait d’audace et de discernement en ayant couronné coup sur coup Despentes, Ravalec ou Houellebecq (il est vrai que depuis il est revenu à Nicolas Rey et autres joyeusetés branchouilles à trois balles). La raison ? demandez-la à Frédéric Beigbeder, peut-être vous répondra-t-il – rires ! Précisons simplement que le vainqueur connu de tous depuis juin est édité par Flammarion, et que Beigbeder, en plus d’être président et grand manitou du prix de Flore, est directeur littéraire chez Flammarion –Vaquette ! qu’est-ce que t’es aigri d’oser colporter des faits aussi vrais et aisément vérifiables ! T’es limite mauvais joueur !
Passons.
L’histoire se serait arrêtée là, ce ne serait qu’une péripétie banale et vulgaire dont le monde merveilleux de l’imposture, pardon, de la littérature française a le secret et dont chacun aurait bien vite détourné le regard : "Il n’y a pas de méchant système, il n’y a qu’une somme d’individuelles lâchetés", non ? Seulement voilà, sous l’impulsion de Frédéric Taddéï, éminent membre du jury insulté une semaine plus tôt pour cette vilenie par l'IndispensablE en personne sous les caméras de Paris Première (diffusion – après censure ? - dans l’émission "Paris Dernière" du 15/11/03) (t’es un gros enculé ! par devant tu dis que mon roman est le meilleur de la rentrée littéraire, tu ajoutes "je le pense, en vrai", et pourtant je ne suis pas même dans la sélection ? va pourrir !), oui donc, sous l’impulsion de Frédéric Taddéï, un putsch (c’est comme ça qu’ils l’ont appelé) a eu lieu : "Beig’, t’abuses ! ton favori il est naze, le bouquin de Vaquette est cent fois mieux !" ; "Ouais, peut-être, mais tu peux pas voter pour lui, il n’est pas dans la sélection…" ; "Rien à foutre, je vote quand même pour Vaquette, nique ta race !" ; "Euh… Beig’, Taddéï, il a raison, moi aussi je vote pour Vaquette !" ; "Moi aussi…" Dans une ambiance alors passablement tendue disent les observateurs présents, sous la pression du "Beig’" et sachant que la moitié du jury n’avait pas lu mon livre (puisque pas dans la sélection…), Mérot (édité par Flammarion, donc) a finalement devancé de simplement deux voix Vaquette arrivé deuxième (devant, entre autre, Y.B. chez Grasset ! qui gagnera pourtant sûrement le prix du roman le plus racoleur de la rentrée) - classieux, non ?
Voilà. Je ne sais pas si il y a eu un précédent, mais quoiqu’il en soit le fait est suffisamment exceptionnel et remarquable (et absolument authentique et vérifiable, je le répète) pour être signalé. Finalement, c’est presque mieux que d’avoir le prix de Flore, non ? à 6.000 € et quelques milliers de ventes près tout de même…




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en exigeant d'être sevré d'actualité vaquettienne, puis pleure.

De même, ami-camarade fan, pour modifier ton adresse, corriger d'éventuels doublons, ou inscrire tes petits camarades, envoie un courriel à M. et Mme Poignon.