Encyclique
aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien


Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,

Toutes mes excuses déjà. Le nombre d’abonnés à la présente Encyclique ayant explosé depuis quelques temps pour dépasser les 1.000 (oui, je sais, amis-camarades collègues, ça rend jaloux), l'IndispensablE a connu quelques difficultés d’ordre technique qui, je l’espère, devraient être à présent réglées : plusieurs envois à certains, aucun à d’autres ou bien avec retard, appelons cela les récifs de la gloire, et vous me les pardonnerez avec grâce car vous êtes MerveilleuX à mon égal, et puis, si tel n’était pas le cas, je m’excuserai bien seul car ne suis-je pas Vaquette ?
Pendant que nous y sommes, mes excuses à tous ceux et toutes celles dont les mails sont restés sans réponse. La lecture attentive de ces Encycliques devrait vous convaincre que je n’ai pas eu le temps depuis un moment déjà de vous répondre avec la diligence et l’attention qui m’est pourtant coutumière. Les premiers jours de décembre devraient être plus calme, du moins je l’espère, et je bloquerai alors quelques nuits afin de me consacrer aux 258 mails – eh oui ! - qui sont en attente d’une réponse du Prince du Bon Goût (je ne sais pas pourquoi brutalement tout cela me fait penser à une chanson de Didier Super : "Arrête de te la péter").
Que dire encore ?
Que le feuilleton "Je gagne toujours à la fin" est désormais achevé et que conséquemment le premier roman de l’IndispensablE est à présent intégralement disponible sur ce site dès le Niveau Hagiographe.
Que je n’oublie pas que je vous dois la suite de la revue de presse de "Je gagne toujours à la fin" – patience.
Qu’il faudra aussi que je vous narre comment, à 3 jours d’intervalle, je me suis définitivement fâché (enfin, surtout eux) avec quelques-uns de mes navrants collègues sur Radio Nova puis au Salon du livre de Draveil, quand, dans le même temps, j’ai passé des instants autrement plus agréables à la Fiesta Konstroy avec Vérole et Cyrille des Cadavres, Chester, Ab Fab’, Seb’ des Vieilles Salopes, Édouard Nenez, Momo de l’ex Trou Gaulois, Marsu, bien sûr les gens de Konstroy… (j’en oublie probablement beaucoup), et que définitivement, je me sens plus d’affinités électives dans le punk que dans le monde merveilleux de la littérature française. Je sais, vous vous en foutez passablement, mais bon, voilà, c’est dit.
Allez ! pour achever cette encyclique qui n’est manifestement pas une bonne cuvée (Vaquette sait reconnaître avec grâce son impéritie, mais n’est-il pas IndispensablE ?), comme dans Charlie Hebdo (au point où nous en sommes…), une rubrique copinage : la prochaine expo de Lyzane Potvin aura lieu du 4 au 9 décembre de 14 heures à 19 heures à Goumen Bis, 2 bis cité Aubry (20ème). Vernissage le 4 décembre à 19 heures. C’est de la peinture pas vraiment comme les autres, rien que cela devrait vous décider à aller y jeter un œil, au moins sur le web pour les plus fainéants d’entre vous : son site sera bientôt en ligne, www.lyzanepotvin.com.

Voilà, ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien, tout est dit,

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Crevez tous (prochain spectacle, courant 2004, j’espère),

L’IndispensablE



Vaquette au Pulp

Soirée Composite #10
Mercredi 26/11 à partir de 22h30
Le Pulp, 25, Bd Poissonnière (2ème), M° Grands Boulevards
Performances avec Patrick Eudeline, K.I.M. (tigersushi), Joakim (dj set) et les dj résidents : Wel Wel et Toffee
Entrée gratuite

Vaquette ! toi, au Pulp !? Tu en es rendu si branchouille et récupéré que tu t’exhibes à présent dans un des hauts (?) lieux de la nuit parisienne ? Beurk ! Crache ! crache ! que l’opprobre et l’avanie pleuvent sur toi et sur ta descendance comme la vérole sur le bas clergé breton : tu es maudit ! Ne niez pas et je vous pardonne car telle a été moi-même ma première réaction lorsqu’on m’a proposé de participer à cette soirée. Et puis, ayant fait mienne la devise des Svinkels : "Si y’a une connerie à dire ou à faire, juste fais-la", j’ai dit oui, le rouge au front pourtant. Je me suis donc rendu le mois dernier au Pulp pour la soirée Composite #9 (car Vaquette est un ImmensE professionnel), et là, je me suis brutalement senti aussi ridicule que vous de m’être allé à des idées si aisément préconçues. Car j’y ai vu un public attentif, assis, venu non pas pour danser et faire tourner les capotes et la coke, mais bien pour voir des performances, du spectacle réellement alternatif et moderne, et j’ai eu le sentiment que oui, "ça" se passait là, aussi.
Cette mise au point réalisée, signalons, qu’après longue réflexion, Vaquette y jouera finalement son diptyque "Ferré/Costes" tiré de son "Un siècle et demi de chanson française hard-core", puis éventuellement une ou deux chansons de son répertoire pour peu que le public nombreux et conquis les lui réclame.

"J’veux être Grand et Beau" à Colmar

Le dimanche 30/11
Au Poussin vert
2 rue Rothmuller... 37 rte de Neuf-Brisach (Colmar)

Renseignements :
Gilles, 03 89 41 18 58

Ami-camarade alsacien, béni l’Histoire. Car tu aurais pu naître allemand, et, en lieu et place du spectacle culte de l’IndispensablE ce dimanche au Poussin vert, tu aurais assisté au show finalement très médiocre et surfait de Wilfried-Edern von Badaboum, un collègue d’outre-Rhin, et puis, l’humour bavarois, je ne sais pas vous, mais moi, je trouve cela tout de même passablement lourd, quand l’esprit parisien d’un Vaquette est si fin, si frais. Tenez, ça me rappelle une de mes coupures de presse collector tirée des "Dernières nouvelles d’Alsace" et que je conserve précieusement sur mon cœur depuis plus de dix ans : "Le bon peuple pourra rire avec un troubadour parisien bête et grossier".
Remarquez, entre un pigiste aux DNA et Vérole, l’IncontournablE chanteur des Cadavres, je vous laisse faire votre opinion par vous-mêmes : "J’veux être Grand et Beau est un brûlot terroriste lancé au visage d’une époque de lâches et de résignés. Au milieu de la fadeur démocratique où les gens ne sauraient plus partir en croisade que pour changer de marque de voiture ou de supermarché, l’IndispensablE Tristan-Edern Vaquette distille son venin et dérange une époque qui se distrait autant d’un match de foot que d’une nouvelle guerre, portant l’essence là où est le feu : on rit avec tout, et surtout avec ce qui brûle. Enfin un spectacle où penser n’est pas un divertissement mais un accomplissement, où, si le spectateur est pris pour un con, c’est amplement justifié…"
Dernière chose, la présence de l'IndispensablE étant un événement rarissime, je ne sais pas vous, mais moi, je serais vous, amis-camarades alsaciens, je ne raterais ça sous aucun prétexte.

Vaquette au Salon du livre de Colmar

Les Samedi 29 (après-midi) et dimanche 30 novembre (en coup de vent) au Parc des Expositions de Colmar, Avenue de la Foire aux Vins.

Certains, empreints d’un mauvaise esprit digne du Prince du Bon Goût, pourraient se demander à quoi peut bien servir que l'IndispensablE passe deux longs jours assis sur une chaise derrière une table couverte d’exemplaires de "Je gagne toujours à la fin" – ironie cruelle et mordante – dans l’espoir qu’un hypothétique égaré vienne lui quémander, une fois l’heure, une dédicace incertaine. Eh bien, Vaquette, qui a définitivement réponse à tout, t’offre la solution (à défaut de son ouvrage qu’il te faudra bien acquérir sur place pour 20 euros, ou bien voler en passant avec courage, inconscience même et surtout rapidité entre les deux vigiles blacks de la FNAC qui rêvent de te mettre la fièvre, pendant des heures) : le salon de Colmar est immense, et, pour peu que tu t’égares, un bouffon rouge derrière une table rouge couverte de livres rouges, voilà un point de rencontre que nul ne pourra manquer.




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