Ami-camarade fan,

Réjouis-toi, car apparaît enfin à tes yeux subjugués par tant de munificence, la deuxième bulle de l’Encyclique aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien. Certes, de nouveau au format texte et sans seyante image, mais pour la dernière fois me jure la main sur le cœur le maître officiel de la toile vaquettienne - mais peut-on vraiment faire confiance à un collaborateur nazi ? la guerre de 70 n’a-t-elle pas eu essentiellement du bon en libérant la France de l’Alsace ? et puis, les informaticiens ont-ils vraiment un cœur, à défaut d’une âme ? autant de questions que nous trancherons violemment, et pourtant dans la joie, si d’aventure la prochaine Encyclique aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien paraissait malencontreusement et de nouveau en version texte.

Bien. Après ces quelques récriminations en forme de menaces à peine voilées envers l’engeance ancillaire dont la moralité douteuse délégitime par sa seule existence toute aspiration à la révolution marxiste, félicitons-nous - pourquoi dis-je nous ? - de l’équilibre si subtilement mercatique du calendrier de l’Encyclique aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien, dont tu reçus la première Bulle, presque jour pour jour, il y a tout juste un mois.

Mais ne crois pas, ami-camarade fan, qu’il en sera toujours ainsi. Que nenni ! Peut-être ne recevras-tu plus aucune nouvelle de l'IndispensablE pendant de très, pardon, de trop longs mois qui te sembleront un hiver solitaire et glacé durant lequel tu expireras insensiblement, expiant tes fautes telle la maman de Eminem, sale pute larguée par son mari pédé parti se faire défoncer le cul par toutes les cailleras du quartier (l’adaptation est vaquettienne certes, pourtant assez fidèle à l’original, il me semble).

Peut-être aussi, à l’inverse, recevras-tu en quelques courtes semaines, un chapelet d’encycliques t’annonçant la signature de l'IndispensablE à la NRF, puis chez EMI, ses treize Victoires de la Musique, son prix Goncourt 2003 délivré par anticipation, son disque d’or, puis très vite de platine, son entrée à l’Académie Française, ses quinze jours à Bercy, son prix Nobel de la paix, ses quinze jours à Bercy : complet ! prolongation un mois au Stade de France, avant de recevoir les deux ultimes encycliques à titre posthume, la première relatant son suicide, les deux mains attachées dans le dos, par absorption massive et forcée à la batte de base-ball d’une quantité excessive de tracts du Bétar ; la deuxième, son enterrement triomphal au Panthéon (à la place de Victor Hugo) suivi par, outre quelques pogroms, un cortège de 12,7 millions (selon la police) de fidèles en pleurs, et clos dans la désolation, l’affliction et le recueillement par l’émouvant de profundis de l’Abbé Pierre, par l’oraison jaculatoire de Malraux en personne.

Mort aux Juifs. Et bien soit, parlons-en, puisqu’en ce vendredi (saint ?) vient de paraître sur www.vaquette.org/vaquette, dans le cadre du feuilleton bihebdomadaire du roman de l'IndispensablE, le chapitre 53 qui porte ce seyant titre. D’ailleurs, l'IndispensablE en profite pour rassurer chacun, à commencer par les plus défiants, les plus cauteleux même : le niveau Vaquette existe bel et bien, pour de vrai, même si son entrée est gardée par quelques questions triviales (pour un Vaquette), ceci afin d’éviter la pénétration délétère des contempteurs du Grand Mythe Vaquettien (et notamment, avouons-le, des avocats de la Licra ou de l’UEJF) en ces terres d’excellences réservées à une élite gribeauphile.

Que te dire encore brièvement, ami-camarade fan, avant de passer à l’essentiel ? Qu’il ne te faut pas hésiter à consulter régulièrement www.vaquette.org/actualite, que tu y trouveras bientôt en exclusivité mondiale l’interview que l'IndispensablE a consentie à Clark Magazine, et puis aussi, dès à présent, cette encyclique dans ses grandes lignes, la couleur et les images en plus, et une surprise pour les fans parmi les plus fans des adorateurs du Grand Mythe Vaquettien : l’historique date par date de la création de www.vaquette.org - oui, je sais, l'IndispensablE l’est.

Ceci dit, passons à l’essentiel, donc :

VAQUETTE BACK DANS LES BACS

Avec le Professeur Choron (la Testiculance), Gotainer (touchez-moi la bite), Les Vampires (je suce), The Rolling Bidochons (j’adore ma teub), Anus (où es-tu mon petit anus ?), Blair (c’est du sperme), et aussi et entre autres Sttellla, Odeurs, le Grand Orchestre du Splendid, les Nonnes Troppo, Yan et les Abeilles, ou les VRP. Alors, ami-camarade fan, devant tant de talents et de bon goût réunis, tu t’écries avec joie, bonheur et bien sûr transport pour te rendre à ton Nuggets le plus proche : « oui, oui, mets m’en deux, c’est pour offrir ».

À moins, à moins bien sûr que, pénétré tout entier par un mauvais esprit digne de l'IndispensablE, de Léon Bloy même (« mon métier ? c’est de cracher dans la soupe pour lui donner du goût »), tu ne t’insurges : « eh Vaquette ! arrête de nous prendre pour des cons ! le morceau de toi sur la compil’ (« Exercice de Style »), c’est un de tes moins intéressants, des plus insignifiants, des plus relous aussi, bref, un des moins vaquettiens, en plus, l’enregistrement date de ta cassette pourrie de 1995 (en vente sur www.vaquette.org/vpc). Et puis, tu veux que je te dise ce que je pense du reste de la compil’ ? » Non, ami-camarade fan, la réponse est non, car tout de même, cette encyclique est un outil promotionnel, ne l’oublie pas, veux-tu ?
« IN LIBIDO VERITAS », une compilation Rock’n’Drôle/Productions Spéciales/Psikopat,
En vente partout (où on vend des disques), prix Vert Fnac : 13,72 €.

BACK DANS LES BACS ?

Oui, j’ai bien dit back car, et certains d’entre vous l’ignorent peut-être encore, l'IndispensablE est déjà présent sur la compilation « Tolérance Double Zéro » aux côtés de Ludwig von 88, Noir Désir, les Éjectés, Lofofora, The Rolling Bidochons, Massilia Sound System, Little Rabbits, Thiéfaine, Sergent Garcia, Billy Ze Kick, Sttellla (et aussi, euh… Corbier, Yannick Noah, Pierpoljak, ou Juliette)… compilation de soutien au CIRC (Collectif d’Information et de Recherche Cannabique) pour la libéralisation des drogues dites douces.

Plaît-il, Vaquette ? Ai-je bien entendu ? Ainsi tu t’es complu à la plus infamante collaboration avec la demi-culture consensuelle, avec la rebellitude orthodoxe, toi dont le dernier oinj’ n’est qu’un très très lointain souvenir de vomi et de quinte de toux, toi dont l’abstinence psychotrope est légendaire parmi tes collègues cocaïnés (pour les plus riches), drogués au teuteu (pour les plus alcooliques), toi qui va bientôt chanter lors de ton prochain spectacle (« Crevez Tous ») « j’aime pas les alcooliques et les fumeurs de joints » ? Allez va ! je te vois bien d’ici peu défendre BHL au Cercle de Minuit ou Beigbeder chez Ardisson, tout ça pour signer chez Grasset et fourrer Lolita Pille dans les toilettes du Flore.

« TOLÉRANCE DOUBLE ZÉRO », une compilation CIRC/Productions Spéciales.
En vente partout (où on vend des disques), et directement sur le site du CIRC :
http://www.circ-asso.org/tolerance00.htm, 1 compil’ (2 CD) = 20 €

ALWAYS SUR LA TOILE

Et puis, bien sûr, ami-camarade fan, s’il n’en reste qu’un ce sera celui-là. Oui ! si tu dois n’acheter qu’un CD (et que d’aventure, une aventure bien improbable, disons-le, tu ne le possèdes pas encore), « Un siècle et demi de chanson française hard-core », l’indispensable live du Prince du même nom (hein ?) est toujours en vente sur www.vaquette.org/vpc (Noël approche, souviens-t’en), et bien sûr aussi, pour nos ami-camarades parisiens, à la Librairie Libertaire, 145 rue Amelot (11ème).

VAQUETTE EN CONCERT

Ami-camarade fan, réjouis-toi, trois fois, car L'IndispensablE a chanté quelques drolatiques chansons (Décidément Vaquette est d’extrême gauche, Mort aux Juifs, Manifeste …) lors de la « Nuit Blanche » organisée par ses amis du pouvoir culturel (avec une spéciale dédicace pour Pilote le Très Chaud qui, entièrement nu, a défendu la pipe à la Nicoprive sur les vols d’Air France - laissez, il fallait y être) : d’abord, car il a un alibi pour Delanoë, ensuite, car il a pris la caillasse du ministère de la culture, mieux, il a profité d’un événement Télérama, enfin, parce que le succès public fut bien au rendez-vous : on entendit des « fascistes », des « nazis », des « enculés » (pourtant, décevant, aucun « ta mère elle suce des ours »), pour finir en apothéose par un authentique « crypto fasciste » du meilleur effet. Tiens ! Cela me rappelle une autre « nuit blanche », une chanson d’un groupe oï dont le nom m'échappe brutalement (Neuvième Panzer Symphonie ?) : « toi t’es né dans une clinique mais moi j’suis né dans un asile, et tu vois cette p’tite différence ça sépare vite nos deux enfances [...] et si tu te fous de notre gueule parc’qu’on va pas dans ta boîte pourrie, parc’qu’on a tous les cheveux courts, tu vas t’prendre ma Rangeo dans ta gueule de jeune con, ça t’apprendra à faire bouffon » - eh oui ! décidément, Vaquette est d’extrême droite.

AJOUT (1)

Ah ! pour que ceux que tant de haine effaroucherait, rassurez-vous, quelques-uns, finalement pas si rares parmi les spectateurs présents, sont venus témoigner à l'IndispensablE, après le concert et discrètement bien sûr, de leur estime motivée, de leur indéfectible soutien.

AJOUT (2)

Quant à ceux qui ont raté Jean Guidoni, n’ayez aucun regret, mais rappelez-vous de cracher à la gueule de Vaquette lorsqu’il sera devenu connu, mauvais, gros, et surtout vieux.

-----------------------

Voilà, ami-camarade fan, tout est dit,

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Crevez tous,

L’IndispensablE

(www.vaquette.org, vaquette@vaquette.org)

-----------------------

POUR NE PLUS RECEVOIR L’ENCYCLIQUE AUX FIDÈLES DU GRAND MYTHE VAQUETTIEN, ami-camarade contempteur de l'IndispensablE, ENVOIE simplement UN E-MAIL À poignon@vaquette.org en exigeant d’être sevré d’actualité vaquettienne, puis pleure.

De même, ami-camarade fan, pour modifier ton adresse, corriger d’éventuels doublons, ou inscrire tes petits camarades, envoie un courriel à M. et Mme Poignon, poignon@vaquette.org.