Encyclique
aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien


Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,

Je nage avec une greffière.
Ça pète grave sa race, ça, comme incipit ! Non ? Ça a un côté mystérieux, tenez, mieux, avec cette référence à la Justice, un côté polar même. Avec un peu d’imagination, de la piscine on passe à la noyade, de la noyade à l’assassinat et de la greffière au juge d’instruction. On imagine Costaud, l’infâme tueur en série Costes (prononcer Costèsss pour l’occasion) déguisé en MNS, s’approchant de Lionel Jospin emporté par les rouleaux pour l’occire sous les flots lors de la troisième exécution sommaire des quatre du CD éponyme – les amateurs de trash underground apprécieront.
Mais je m’égare comme toujours. Je nage avec une greffière, c’est dit et répété, et ce n’est pas le titre d’un prochain polar de l’IndispensablE (prix de Flore 2097 espéré) mais bien une réalité des plus prosaïques, presque quotidienne même et qui signifie le plus simplement du monde que je m’entraîne en compagnie, entre autres, d’une nordiste nageuse (28 secondes au 50 mètres nage libre – ça aussi ça pète grave sa race) immigrée très fraichement en bourbonnais pour des raisons professionnelles, en l’espèce le greffe du tribunal de Montluçon. Mais rassurerez-vous, je ne vous narre pas ceci pour vous extorquer une larme en vous signalant à quel point ma vie sociale est résolument pathétique en plus que d’être désespérément provinciale, j’ai bien trop conscience que les déboires de ma cheville accidentée ont dû déjà largement épuiser votre pitié si ce n’est votre patience lors de ma précédente Bulle. Non. Je vous narre ceci pour vous signifier qu’à peine la demoiselle licenciée dans le club sportif que je représente valeureusement au firmament de la performance cacochyme régionale (si ! c’est vrai !), j’ai immédiatement sauté sur l’occasion – Moi, vous me connaissez ?, ajouterait San-Antonio – et ce, naturellement, en tout bien tout honneur, j’espère que vous n’en doutiez pas (Je ne comprends pas, c’est un monde !, vous me prenez pour qui tout de même ?! – j’imite bien les connes qui ne couchent pas le premier soir, non ?) et plus précisément même avec des intentions, certes intéressées je le confesse, mais exclusivement et scrupuleusement professionnelles.
Ainsi, dès le premier jour, ne voilà-t-il pas qu’après l’avoir entreprise dans le bassin, je l’ai coincée sous la douche avant de la pécho dans les vestiaires la harcelant de mille et une questions judiciaires ayant trait à mon fort beau prochain roman : tel personnage qui se prend bonbon en dommage et intérêts, ça lui est tombé dessus au civil ou au pénal ?, et cet autre qui s’est pris six mois fermes, le juge a abusé ou ça te semble crédible ?, et quand on choppe un sursis, on peut se le prendre dans les dents pendant combien de temps après ?, et une interdiction de séjour, c’est dans le cadre de la peine, de la mise à l’épreuve ou du contrôle judiciaire que ça se décide ?, et puis, et puis, et puis…
Or, et c’est quelque chose que je sais depuis longtemps et que peut-être même je vous ai exposé dans une Bulle précédente (mais je ne vais pas relire l’intégral de l’IndispensablE pour vérification : je m’aime mais il y a tout de même des limites (de temps) à mon égotisme), il se trouve que lorsqu’on présente son travail (dans nos beaux métiers j’entends) à quelqu’un, que ce soit dans un cadre privé préalable ou à l’instant de l’exposition publique, on se trouve brutalement (c’est le bon mot) confronté à la valeur du travail en question, non pas comme on pourrait l’imaginer de prime abord parce que la réaction de l’autre ou des autres nous apprendrait si ce qu’on a conçu est "bon" ou pas (le succès public, si ça valide probablement l’immense talent de Julien Doré, ça marche notablement moins bien avec les trucs que j’aime), mais parce qu’on est bien obligé alors, et ce sans échappatoire possible (si ce n’est, il est vrai, la vanité et l’aveuglement narcissique mais je laisse ça à mes collègues moins valeureux), d’assumer absolument, ou pas, ledit travail. Très concrètement, cela signifie que si à cet instant vous vous confondez en justifications intempestives sur le mode "Oui, mais là, fais pas attention à ça, ce n’est pas encore fini !", "OK, c’est pas génial, mais j’ai juste voulu faire un truc marrant en 5 minutes !" ou autre "Là, comme ça, ce n’est pas les bonnes conditions, tu peux pas bien te rendre compte !", laissez tomber, si vous av(i)ez le courage de vous planter les yeux au fond du bide, vous ser(i)ez alors certain que vous avez chié une grosse daube. Mais si en revanche à cet instant vous êtes transporté par votre travail, vous répétant sincèrement, sans pose ni refuge, que, tout de même, quel génie génial votre modeste personne a le privilège et la félicité d’abriter, prêt, si d’aventure votre interlocuteur osait contester cette évidence, à l’enterrer sans sourciller sous votre morgue et votre mépris (voire une dalle en béton pour peu que vous ayez des origines calabraises et un mauvais caractère), alors, c’est bon, ne cherchez plus, le test est concluant : peut-être, admettons, n’êtes vous pas l’égal de Ferré, Balzac, Van Gogh ou Lars von Trier, mais du moins vous pouvez sans fard vous regarder dans le miroir en étant fier d’avoir su aboutir valeureusement votre projet. Alors certes, comme souvent dans cette Encyclique, tout ceci est expliqué d’une façon exagérément simpliste tout autant que surjoué mais, quant au fond des choses, je vous jure que c’est absolument vrai et, plus encore que vrai, c’est très important, fondamental même.
Ainsi donc, testant en quelque sorte mon travail sur ma greffière nageuse (et ce même si ce n’était nullement mon intention initiale, consciemment du moins), je me suis retrouvé à l’assumer absolument avec un enthousiasme qui ne peut être trompeur, j’en suis certain : malgré les doutes que je trimballe depuis un moment, ces mille et un détails sur la vie de chacun de mes personnages qui constituent mes "fiches" (voir Bulles précédentes pour ceux qui ont manqué des épisodes) sont une matière passionnante et finalement pas essentiellement digressive. Bien au contraire, c’est l’addition de ces fragments de vies qui vont au final donner la cohérence à l’ensemble et par-delà et avant tout, qui vont constituer la richesse romanesque de mon histoire définitivement loin du projet initial de polar simpliste, mais après tout, qui songerait à reprocher à Victor Hugo d’être exagérément digressif lorsqu’en plus de nous raconter l’histoire de Cosette, il nous balance en prime dans ses Misérables celle de sa mère, de Jean Valjean, de la famille Thénardier au grand complet, de Marius ou de Gavroche sans même parler des évocations détaillées de Javert, de Monseigneur Myriel, du Père Fauchelevent, de M. Mabeuf, etc. dressant par là-même le portait cohérent d’une époque et d’un système social (ou plus sûrement de sa vision d’une époque et d’un système social) à travers celui d’hommes et de femmes qui l’incarnent ? Qu’est-ce d’ailleurs que la grandeur du genre romanesque si ce n’est cela (le premier qui répond l’autofiction à la française a perdu et je vais crier très fort (voire me découvrir des origines calabraises et un mauvais caractère)), un objet dont l’ambition est tout autant de montrer que de démontrer ?
Alors bien sûr, je sais pertinemment – on peut le déplorer avec plus ou moins de snobisme mais il serait malhonnête de faire comme si ce n’était pas le cas – qu’un roman plus épais qu’un opus d’Amélie Nothomb, ça fait peur à une majorité de lecteurs français (cela n’est d’ailleurs paraît-il absolument pas le cas dans les pays anglo-saxons) même s’il n’est probablement pas inutile de rappeler que, peut-être paradoxalement, 3.000 pages des Misérables, toujours eux, c’est infiniment moins chiant à lire que 150 pages d’Anna Gavalda… Mais surtout, plus sérieusement, plus essentiellement surtout (et de ça aussi j’en suis convaincu depuis bien longtemps et peut-être également l’ai-je déjà évoqué dans une Bulle précédente), une œuvre ne se juge pas à son poids et il y a deux principes (ou le même décliné deux fois, c’est selon) qu’il est impératif d’appliquer (même si c’est souvent cruellement très difficile) lors de la "création" d’un "objet" "artistique" : petit un, tout ce qui n’est pas indispensable est inutile (vous remarquerez l’absence de majuscules : je n’ai pas écrit tout ce qui n’est pas IndispensablE est inutile (cela étant, vous avez bien sûr le droit de le penser)) et, petit deux, une bonne idée, c’est mieux que deux bonnes idées – je vous laisse réfléchir à ça pendant 5 minutes…
Aussi, profondément pénétré par ces principes et veillant avec vigilance à les appliquer même si cela doit me conduire à mettre à la poubelle 90% du travail déjà réalisé, inutile de vous dire que c’est avec circonspection, comme j’ai pu déjà vous le narrer dans les Bulles précédentes, que je me regarde depuis de longs mois remplir des centaines de pages de notes préalables (depuis la dernière Encyclique, j’ai par exemple terminé les fiche de Lauranne, la coloc’ d’Alice, ainsi que celle de "Kevin de la Ferme Academy" (je ne vous en dis pas plus), le tout pour plus de 200 nouvelles pages, sans compter le travail sur la structure narrative globale qui prend forme). Disons donc pour conclure cette trop longue Bulle (car je ne comptais vous écrire brièvement que pour vous informer de la mise en ligne de nouveaux extraits vidéos du dernier spectacle – voir colonne de droite –, c’est tout moi, ça, dieu que je suis bavard !) que ce petit moment passé en compagnie de la greffière nageuse héroïne de cette Encyclique m’a conforté dans l’idée que je n’étais pas sur une fausse piste et que mon Cadavre, mon champagne et mes putes allait péter grave sa race – je termine comme j’ai commencé : je sais, je suis trop fort.

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Crevez tous,

L’IndispensablE

PS : Je bosse comme un damné sur mon bouquin, aussi, je réponds encore moins sérieusement que d’habitude aux mails que je reçois – c’est tout dire. Je m’en excuse platement auprès de tous, certain néanmoins de votre compréhension. Ne m’en tenez pas rigueur et surtout n’en prenez pas ombrage (je dis ça à ceux d’entre vous qui seraient aussi parano que moi : le pire n’est jamais à exclure), juste, la boîte "à répondre" se remplit sans que je trouve le temps de l’élémentaire politesse et au bout d’un moment ça ne veut plus rien dire d’envoyer un lapidaire "bien reçu, pas le temps" avec deux mois de retard…

PPS : Comme promis lors de la précédente Bulle, le DVD de "J’veux être Grand et Beau" depuis trop longtemps épuisé est de nouveau disponible sur la page VPC (Vaquette Par Correspondance) de mon seyant site et ce grâce à la volonté, la motivation, la générosité et l’efficacité de l’un d’entre vous : qu’il soit une fois encore remercié dans ces lignes.



Trois nouveaux extraits vidéos de Crevez tous en ligne

À l’occasion des élections présidentielles prochaines, un nouvel extrait vidéo du dernier spectacle de l’IndispensablE est en ligne. Deux autres suivront les 22 mars et 22 avril prochains.

Ceux qui lisent intégralement mon Encyclique (Ne riez pas, il y en a manifestement, plein, et des prestigieux même) et qui commencent par "l’édito" (l’autre colonne) le savent déjà, plus encore qu’à ma mauvaise habitude, je ne réponds que sporadiquement à mes mails depuis un moment. Ainsi n’ai-je par exemple pas répondu à ce très bon conseil envoyé il y a deux mois par l’un d’entre vous : "Ne deviens jamais de "gôôche", non, pas toi, ne te trahis pas !" Aussi vais-je profiter de cette Bulle pour le faire (non pas pour me trahir bien sûr, mais pour répondre au mail en question).
Lorsque j’ai débuté ma brillante carrière – ce n’est peut-être pas le terme idoine, mais bon, utilisons-le avec ironie – il y a bien longtemps alors que je me voyais déjà en haut de l’affiche, au bras d’une star (du porno bien sûr) l’été à la neige et l’hiver au soleil (car tout de même j’étais un rebelle), adulé et riche, signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient et invitant (quelques années plus tard) Nolwenn Leroy à Bercy pour chanter en duo le Loup, le renard et la belette suivi par Mort aux Juifs, c’était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, c’était sous François Mitterrand, pendant quatorze ans, sous Kouchner, déjà, sous l’antiracisme religion d’État, toujours, sous Bérégovoy retrouvé bizarrement mort, sous la France-Afrique aux mains du fils du président, sous Bernard Tapie érigé en modèle, sous Barril et les Irlandais de Vincennes, sous Bousquet et Papon cachés dans les réduits de la République entre une Francisque, une paire de chaussures Berlutti et quelques frégates, sous Jean-Edern Hallier (ruiné par les procès et retrouvé lui aussi bizarrement mort quelques temps plus tard), Carole Bouquet ou Jacques Vergès écoutés par Prouteau, sous l’hystérie collective de Carpentras, allez !, j’en oublie probablement et des pires, et à l’époque, vous allez rire, pratiquement personne, pas même Robert Ménard – je vous avais promis de vous faire rire –, ne semblait s’en offusquer.
Aussi, c’est avec une absolue candeur que seuls ceux qui me connaissent réellement imaginent et que la plupart des gens élevés au sacro-saint principe de réalité ne peuvent pas même concevoir que j’ai alors craché très naturellement sur tout ça avec un enthousiasme égrillard de jeune homme, chantant Vive Le Pen quinze ans avant que ça ne devienne un best-seller et me retrouvant incrédule un jour en garde-à-vue pour une simple chanson.
J’étais alors catalogué par beaucoup comme un type de droite, avec la même bêtise, le même besoin de tout faire entrer dans des boîtes simplistes, la même certitude qu’il n’y a que deux camps, nous et les enculés d’en face qu’ont aujourd’hui les Soraliens qui m’ont estampillé "crétin bobo gauchiste idiot utile du système". Tenez, je me souviens encore d’un mail de Gogol Ier me conseillant à l’époque de surfer cyniquement sur le créneau "chanteur de droite" au moment de l’effondrement mitterrandien… Remarquez, c’est lui qui avait raison et moi qui, malgré les années, ne comprends définitivement rien à rien, toujours aussi profondément candide malgré les désillusions. Ça n’est pas comme ça que ça marche et ça n’a jamais marché comme ça mon p’tit Vaquette, il faut être d’un camp, et d’une boîte aussi, hors de cela, on est nécessairement insaisissable et suspect aux yeux des imbéciles, c'est-à-dire peu ou prou de tout le monde. Tenez, si vous avez du temps à perdre, jetez un œil à ce forum "d’anarchistes" glosant sur mon "positionnement politique", c’est édifiant. À les lire, Robespierre et Pol Pot seraient infiniment plus libertaires que l’IndispensablE : un autre stalinien avait tout dit avant eux, "faut-il pleurer, faut-il en rire ?"…
Allez ! Rions-en sinon je vais me fâcher et interminablement devenir atrabilaire alors que j’ai mieux à faire de mon temps précieux que de cracher sur Kouchner ministre sous Mitterrand puis quinze ans plus tard sous Sarkozy, ou Dieudonné se présentant contre Le Pen à Dreux lorsque la doxa l’exigeait et, lorsqu’elle se fissure de toute part, infléchissant un rien son positionnement marketing pour remplir grâce à cela le Zénith – pardon à ceux qui n’ont rien compris de les renvoyer aussi lapidairement dos à dos.
Passons.
Nous sommes sous Sarkozy depuis dix ans et peut-être pour cinq années encore – ne soyez pas trop confiants, la France aime les chefs et est profondément réactionnaire –, aussi, de la même façon que j’étais de droite aux yeux des imbéciles sous Mitterrand, permettez-moi d’être aujourd’hui perçu à gauche par les mêmes (ou par d’autres mais qui sont les mêmes), je préfère encore ce ridicule à ceux, au choix – un choix désespérément binaire –, du militantisme obtus ou de l’opportunisme malin.
Crevez tous, mon dernier spectacle et CD, s’ouvrait sur cette phrase de notre très cher président de la République (je parle aux Français qui me lisent), "l’hégémonie idéologique et culturelle précède la victoire politique". De victoire politique, je n’en espère aucune, d’un camp ou d’un autre, mais il n’y a pas besoin d’espérer pour entreprendre, paraît-il, aussi au travail "idéologique et culturel" du parti au pouvoir, j’ai tenté, dans ma Conjuration de la peur, d’en opposer un autre peut-être tout aussi faux mais qui a du moins le plus grand des mérites à mes yeux, celui d’être marginal, celui d’être contre – qu’on me rende justice et qu’on ne me conteste pas du moins cette cohérence depuis bientôt vingt ans. Je sais, je me fais vieux.
Je vous propose donc à l’occasion des élections présidentielles prochaines trois nouveaux extraits vidéos du dernier spectacle en question choisis pour leur pertinence politique en ces temps : les deux premiers pour conforter les imbéciles (vous avez vu, je n’ai pas écrit les Soraliens, j’ai élargi le propos) qui se rassureront à me classer quelque part, en l’espèce "à gauche", et le dernier sous forme d’un (savoureux je crois) pied de nez, Vaquette oblige, je ne vous en dis pas plus.
Le premier tour des élections a lieu le 22 avril, c’est donc à cette date que je mettrais en ligne le troisième extrait, les deux premiers étant fort logiquement (mon côté rationnel compulsif) dévoilés aujourd’hui, 22 février, puis un mois plus tard, le jeudi 22 mars. Les dates étant fixées, il est possible si ce n’est probable que je ne vous envoie pas de nouvelle Encyclique pour vous informer des mises en ligne prochaines, je compte sur vous pour aller faire un tour sur ma page actualité ou directement sur DailyMotion le moment venu.
Ah ! Dernière chose, même si à l’heure actuelle le "sécuritaire" ne semble pas (encore, du moins – patience, je vous parie qu’un sanglant fait divers fera la une des JT à la mi-avril…) être au centre de tous les discours de nos candidats, n’hésitez pas à faire buzzer ces vidéos partout où cela vous semblera judicieux, je crois que, même si la forme vaquettienne est, j’en ai bien conscience, rébarbative pour la plupart de mes navrants contemporains, le propos développé dans ces extraits mérite de trouver sa place dans le débat public.




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