Encyclique
aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien


Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,

Nous en étions où, nous ? Ah oui ! Je me souviens ! "Trop long !" Et puis après, j’ai boudé. (Je vous renvoie aux épisodes précédents ici et .) Enfin, j’ai boudé, façon de parler : j’ai menacé de bouder plutôt, car vous imaginiez en vrai que l'IndispensablE eût pu vous abandonner alors même que ma plus belle histoire d’amour, c’est ma promo ? Bien sûr que non, et j’ose espérer, que dis-je ? je sais pertinemment que vous n’avez jamais été dupes de ce fallacieux chantage. J’étais pressé, comme je le suis d’ailleurs de nouveau à présent (et puis, je vous l’avoue d’entrée, je suis fatigué et je ne me sens guère inspiré : je serai vous, je ne lirais pas cette Bulle), et j’ai habilement utilisé ce subterfuge, car je suis habile, pour ne pas avoir à vous raconter par manque de temps la suite de mes aventures épiques de l’époque – nous appellerons cela un truc, une ficelle de métier car Vaquette sait être un Grand Professionnel. Néanmoins, je vous félicite, je vous congratule, je vous aime, car vous avez été près de cent – c’est incroyable, c’est pourtant vrai et c’est même mieux, c’est magnifique – à m’envoyer une Litanie d’éloges à la gloire du Grand Mythe Vaquettien me suppliant de cesser sur l’heure ma fâcheuse bouderie qui menaçait d’occire ma voix romaine pour laisser place à un silence de Maure (Je sais, ça fait trois fois que je la ressors celle-là, mais je l’aime définitivement bien.)
Bref, vous avez été près de cent à m’écrire, certains mails étaient même passablement drolatique et d’autres foutrement bien écrits, et je m’en veux de ne pas trouver le temps pour les exhumer ici et vous en faire le conte, car vous perdez beaucoup, et puis aussi et surtout, de ne pas avoir à l’époque trouvé le temps de vous répondre à chacun un par un (et féliciter les plus brillants d’entre vous pour cet exercice de style passablement réussi) : je vous fais en lieu et place mes excuses collectives ici et maintenant : je suis pardonné ?
Ah ! Et puis, pendant que je me confonds en excuses, j’ajoute à ma pénitence un clou dans chaque membre, une dizaine de coups de verge et quelques lieux supplémentaires sur les genoux Compostelle passée, car je n’ai pas répondu à mes mails en retard, datant pour certains de près de trois ans, et, je vais vous faire cette confession humiliante, je sais bien à présent (mais il m’en a fallu du temps pour me rendre à cette évidence !) que je n’y répondrai jamais – paix à mon âme, "Rabbins, prêtres, Imams, priez, sauvez oim !" : que mes remords sincères et MC Solaar me préservent des flammes de Satan. Je suis de nouveau pardonné ?
Que vous dire encore ? L’essentiel est à côté. Pour les plus trisomiques et/ou faignants d’entre vous : voici ce qu’il faut en retenir (Et puis, la répétition est la base de la pédagogie, non ?)
Le Niveau Vaquette du site de l'IndispensablE existe enfin. J’y ai "publié" ma correspondance (Ajout : Ce travail n’étant pas achevé, vous devriez voir apparaître une grosse cinquantaine de "posts" supplémentaires d’ici la fin juin, ou la fin de l’été, ou jamais – à suivre.) Je sais bien que cela n’intéressera pas la majorité d’entre vous (et c’est pourquoi j’ai tenu à "publier" cette correspondance exclusivement au Niveau Vaquette), mais j’ai l’espoir pourtant que quelques-uns, peut-être pas plus d’une dizaine, mais qui sait ? y trouveront là matière à creuser un peu le personnage. Vous lirez et vous jugerez, j’attends d’ailleurs avec impatience vos commentaires. Voilà, c’est dit.
J’ai mis en ligne deux extraits du DVD "J’veux être Grand et Beau" (en wmf) ici et . N’hésitez pas à faire tourner auprès de votre carnet d’adresses, mettez-les en P2P sans remords : ils sont là pour ça.
Enfin et surtout, je ferme tout pour écrire "Crevez tous", enfin, car je m’en voudrais de vous mentir, après avoir tout de même achevé les dernières choses qu’il me reste encore sur le feu (dont la fin de la publication de ma correspondance – voir au-dessus – et puis aussi la semaine de "promo" qui s’annonce). J’espère que ce n’est qu’une histoire de deux ou trois semaines.
Un jeu ! Que dis-je ? Deux jeux ! Je sais que vous en êtes friands (Ne niez pas, je le sais je vous dis.) (Ça vient de me prendre là, comme ça, j’ai envie de vous offrir des cadeaux., je jure que ce n’était pas prémédité.) (On va se quitter pendant un moment vous et moi, "Crevez tous" oblige, c’était bien de marquer le coup par des cadeaux, non ?) (Et puis, caché comme cela, vous serez moins nombreux à répondre.) (Remarquez, ça me permet aussi de savoir combien d’entre vous lisent mes Encycliques dans leur totalité.) (Faut que j’arrête de fréquenter Philippe Jaenada, je suis en train de lui piquer son truc des parenthèses.) J’ai mis en ligne, page "Surprises", un merveilleux karaoké.
Premier jeu : Un DVD ou un des deux CDs (au choix) au premier qui m’envoie la totalité du texte (écrit) qui sert d’intro au dit karaoké.
Deuxième jeu : Un DVD ou un des deux CDs (au choix) à l’enregistrement le plus drolatique, ou le plus réussi, ou le plus étonnant dudit karaoké. Vous avez jusqu’au 30 juin pour m’envoyer vos réalisations (et vous démerder pour réussir à enregistrer la voix plus le play-back puis me faire parvenir le résultat par mail en MP3) – à vos cassettes !

(Vaquette est MerveilleuX, non ? Deux jeux cachés comme ça en plein milieu d’une Encyclique…) (Je précise que, planning overbooké oblige, je ne répondrai à ces grands jeux concours qu’à compter du 20 juin.) (Patience !) (Après le 30 juin, il n’y a plus rien à gagner, mais vous pouvez bien sûr continuer à m’envoyer vos MP3.) (Vaquette ! Arrête avec Jaenada !) (En plus, Jaenada, ce sont des parenthèses dans les parenthèses, pas des parenthèses à la suite.) (Là, c’est n’importe quoi.) (On croirait du Vaquette avec ses ajouts et autres digressions.)
Sur ce, je conclus par trois liens. Le premier, car je suis limite Alzheimer à mon grand âge, je vous l’ai peut-être déjà donné il y a bien longtemps, mais j’ai un doute. C’est Thierry Zalic qui parle de mon "J’veux être grand et Beau" ici. Le deuxième est drolatique, anecdotique aussi, on y parle également de moi : je ne vous en dis pas plus, c’est que ça se passe. Enfin, le dernier lien est moins drolatique et moins anecdotique puisqu’il s’agit de la condamnation de deux amis-camarades de bon goût d’autant plus pardonnables qu’ils ont été traînés en justice pour avoir entarté un président d’université alors qu’il inaugurait avec pédanterie un colloque sur la provocation… N’hésitez pas à les soutenir ici.

Voilà, ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien, tout est dit, et ce, pour l’ultime fois avant qu’entre mon "Crevez tous" et moi, le plus résistant des deux achève l’autre (Comptez tout de même au moins un an),

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Crevez tous (prochain spectacle courant 2012 – ou avant j’espère),

L’IndispensablE



Fermeture provisoire avant liquidation

Juin 2006 : Vaquette s’enferme (enfin !) pour écrire "Crevez tous"

"SVP. Sauf pour une question de vie ou de mort, je ne veux pas être dérangé dans mon travail en ce moment. Je suis enfermé à clef. Amitiés" – c’est Brassens qui a griffonné ça un jour sur sa porte. Montherlant, dans "Les Jeunes Filles", lui, dit : "Un écrivain, par exemple, doit pouvoir doser ce qu’il reçoit de la vie, ouvrir et fermer à volonté le robinet vie et le robinet travail. (...) Pour cela, il faut ne dépendre de personne, ne cohabiter avec personne, n’avoir pas d’affaires." Si vous saviez comme cela est difficile, de tout fermer, serein, sans se dire chaque jour "Oh non ! Ça tout de même, je ne peux pas ne pas le faire…" Mais ça y est, enfin, je le crois et je l’espère. J’ai mis mes affaires en ordre et je suis prêt à travailler, je veux à dire à m’isoler absolument pour ne plus penser qu’à mon "Crevez tous". Combien de tant cela durera ? Aucune idée, ou plutôt si, une seule : le temps qu’il faudra jusqu’à ce que l’un de nous achève l’autre – mais rassurez-vous, je gagne toujours à la fin. À quoi ça donnera naissance ? Aucune idée là encore. Je sais ce que je cherche (pour aller vite, je vous dirais bien quelque chose entre Ferré et Stupeflip, mais c’est ridicule comme formulation tant je cherche justement un objet qui sera exclusivement vaquettien, et les comparaisons, les mises en boîtes de journalistes n’ont que peu à faire là-dedans), mais je sais aussi par expérience que le résultat au final ne ressemble jamais à l’idée que je m’en fais a priori, de toute façon, si cela était, ce serait renier ce que je cherche : un objet nouveau et personnel, et qui, conséquemment, ne peut pas ressembler à ce que moi ou un autre avons fait précédemment – je sais, je suis prétentieux, terriblement.
Inutile de vous préciser que je ne répondrai désormais plus à mes mails, mais je les lirai, vous pouvez donc continuer à m’écrire, surtout si c’est pour me dire des choses gentilles, ça fait toujours plaisir – voyez à quel point je suis devenu serein, j’avoue même mes faiblesses les plus ridicules. De même je ne mettrai plus ce site à jour (mais j’ai bien travaillé et je m’enferme sans la mauvaise conscience du travail laissé en suspens qui me pesait terriblement) et bien sûr je ne vous promets pas d’animer une page "Work in progress", je sais trop bien que je ne le ferai pas.
Ouf ! Si vous saviez comme j’attendais cet instant. Il paraît que beaucoup d’entre vous aussi, et c’est tant mieux. "Wait and see" donc, je parle pour vous, quant à moi, un "Bosse faignant !" sera désormais tous les jours accroché à mon mur – je ne plaisante qu’à moitié. Ah ! Et puis, puisque j’ai débuté par deux citations, je vais conclure pareillement même si elles peuvent apparemment sembler se contredire. "Je ne comprends pas. Je passe des heures à classer au lieu de créer. Et pourtant je me crois plus lucide et intelligent que les autres." (Ben) "L'heure les presse, et à cause de cela ils te pressent (mais) ce qui se passe dans les puits profonds se fait lentement : on doit attendre longtemps pour savoir ce qui est tombé dans leurs fonds." (Nietzsche)
Fermer le ban.

Grand nettoyage de printemps…

…du site Internet de l'IndispensablE :
(Entre autre) le Niveau Vaquette enfin disponible !

Débuté au printemps 2005, ouf ! la mise à jour de www.vaquette.org est enfin achevée juste avant l’été 2006. Je vous garde le meilleur pour la fin, le Niveau Vaquette enfin disponible (Je veux dire, avec du contenu exclusif qui ne soit pas déjà présent au Niveau Hagiographe) – patience !
Car le reste du site a lui aussi évolué. Quelques surprises déjà sur la page si judicieusement nommée "Surprises" (Un karaoké – Oui ! j’ai bien dit un Karaoké ! –, une BD, une reprise, et même des photos : Dieu qu’il est fort ce Vaquette – je sais) ainsi qu’un inventaire à la Vaquette : les vingt-deux premières Bulles de l’Encyclique aux fidèles du Grand Mythe Vaquettien en cliquant sur la non moins bien nommée "Épopée de l'IndispensablE narrée en Encycliques".
Et puis aussi, une mise à jour de la page VPC à l’occasion de la sortie du T-shirt "Je gagne toujours à la fin" ainsi que du CD "L’IndispensablE", enfin, avec simplement et respectivement vingt et onze mois de retard – que reste-t-il après ça de la réputation de sérieux de Vaquette, je vous le demande ? (D’autant que le DVD est toujours présenté n’importe comment ici) – et surtout, vous l’attentiez, ne dites rien, je sais, une page "Chansons" avec, outre quelques liens habilement dissimulés vers des sites de collègues parmi les moins navrants, deux nouveaux titres en lignes (Real audio et MP3), "Manifeste" version studio et "Métaphysique et putes au ventre mou", et surtout une page "Texte" avec les textes des IndispensablEs chansons de l'IndispensablE ainsi qu’une page "Grille" avec les grilles d’accompagnement (ainsi que quelques partitions écrites de la main même du Prince du Bon Goût) desdites (IndispensablEs) chansons (de l'IndispensablE).
Et puis enfin – pourquoi je dis enfin ? Cela est loin d’être terminé il me semble. Je reprends. Et puis aussi, une mise à jour de la page "Caissière à Leclerc" avec, comme première approche du monde merveilleux de l'IndispensablE, plutôt que l’aride premier chapitre de "J’veux être Grand et Beau", un chapelet d’aphorismes et autres phrases définitives du Prince du Bon Goût. Ah ! Et puis, pendant que j’y suis, j’ai modifié un lien (sous forme de costard, habilement dissimulé bien sûr – vous me connaissez –, à l’un de mes navrants collègues dont on parle désespérément beaucoup trop à mon goût – je sais, Vaquette est aigri) sur la page qui mène de ladite page Caissière au Niveau "Hagiographe potentiel".
Je poursuis. La biographie vaquettienne de la page "Ma vie, mon Œuvre" est mise à jour, une longue mise à jour car Dieu que l'IndispensablE, malgré les apparences, en a fait de choses ces deux dernières années. Et puis, pendant qu’il y était, sur cette page "Ma vie, mon Œuvre", le Prince du Bon Goût y a ajouté un lien vers un portrait dans l’Humanité ainsi que sept, oui, j’ai bien dit sept, si ce n’est pas de la mise à jour ça, sept interviews, dont quatre absolument nouvelles car Vaquette a peu à peu rattrapé tout le travail qu’il avait en suspens : je vous en conseille la lecture. Ah ! J’allais oublier, j’en ai profité pour également mettre à jour la page "La presse, le public, les organisateurs unanimes", sorte de best of du dossier de presse de l'IndispensablE, page qui a du coup doublé de volume : allez, au débotté, un best of des ajouts du best of (un teasing dirons-nous) : "Vaquette porte l’essence là où est le feu", "Entre trash attitude et fuck altitude", "Il pratique le nettoyage à sec et injecte du Jet WC dans les têtes pour les déboucher", ou encore "TEV est un artiste majeur de ce siècle" – je sais, je suis MerveilleuX.
Que dire encore ? Ah si ! À l’occasion de la sortie de "J’veux être Grand et Beau : Le DVD", j’ai mis en ligne quelques photos tirées dudit DVD, et surtout deux extraits vidéos (en wmf) : un extrait drolatique (War in the Gulf : The Song, et son strip-tease Chippendale torride) et un autre du cours de philosophie (Chapitre VI : Métaphysique). Le tout se trouve sur cette page. N’hésitez pas à faire tourner les deux extraits vidéos auprès de votre carnet d’adresses, mettez-les en P2P sans remords : ils sont là pour ça.
Je passe rapidement sur une foule de mises à jour mineures (Savez-vous que chez les insectes, les lépidoptères sont un ordre et non une famille ? – les adorateurs du Grand Mythe Vaquettien sont définitivement des gens MerveilleuX prompts à relever la moindre imprécision du Prince du Bon Goût) et le grand coup de Ripolin sur la page "Non" (Car à tout modifier comme cela côté "Oui", on s’expose, rigueur vaquettienne oblige, à recommencer à l’identique côté "Non"), et nous arrivons enfin – enfin ! – au Niveau Vaquette que vous attendez tous depuis maintenant quatre ans ! Ouf ! C’est fait, et bien fait. Pas comme je l’aurais rêvé, je l’avoue, sorte de caverne d’Ali Baba du Grand Mythe Vaquettien où vous auriez trouvé "tout", mais, quitte à choisir – car "So little time and so many things to do" – j’y ai publié "Les Péripéties épistolaires de l'IndispensablE", quelque part entre le blog, la FAQ et la traditionnelle "correspondance de l’artiste". Je vous laisse juge de l’intérêt et j’attends, masochiste et fébrile, votre verdict par mail.

Vaquette sur Europe 1

Le jeudi 15 juin de 15h30 à 16h30 dans l’émission de Frédéric Taddéï : "Regarde les hommes changer."
(Disponible bien sûr en podcast, et aussi, pour ceux qui l’auraient ratée, en streaming durant un mois sur le site d’Europe 1.)

Une heure que sur ma gueule sur Europe 1 en plein cœur de l’après-midi : oui, c’est possible ! Et puis, pendant que nous y sommes, je vous signale en vrac : il y a quelques mois, une page dans le Nouvel Obs où Vaquette est présenté comme la relève (à défaut de la réincarnation) de Dada – Je sais, je suis terriblement tendance –, une chouette critique du DVD (Plaît-il ? Chouette est un mot vaquettien à présent ?) dans le CQFD de mars dernier, une autre, tout aussi chouette, dans l’Humanité de ce samedi 5 juin, un long article sur Le mort qui trompe, deux passages radios sur Fréquence Paris Plurielle (le dimanche 18 à 18h sur Konstroy – rediffusion à Bruxelles sur Radio Panik jeudi 22 à 01h – et très bientôt, un jeudi à 17h, dans la Salle 101) et puis aussi, mais je vous révèle cela par avance et avec beaucoup de prudence (Car La Brigade des Stupp – Ça y est, j’ai pénétré la coterie, je fais même des private joke à l’usage exclusif des pigistes à Technikart – me l’a suffisamment répété : "Never trust a journalist"), probablement une interview en image sur Videodrom, et possiblement Pink TV, Radio Nova, L’Écho des savanes, Clark Magazine, Technikart, Vos gueules les punks, Le Mague, Hermaphrodite, le journal de l’Union Pacifiste et, devant tant de profusion, probablement j’en oublie – Mazette ! Quelle semaine promo qui s’annonce ! Si ça se trouve, je vais même croiser Florent Pagny.

J’veux être Grand et Beau : Le DVD

Deux extraits vidéos disponibles ici et .

"Un but inaccessible est potentiellement une source éternelle de bonheur." C’est Vaquette qui dit ça. Amis, ennemis, si vous n’achetez qu’un seul truc en 2006, si vous hésitez par exemple entre un chapeau, un DVD et un grille-pain, choisissez le DVD, et ensuite, dans la catégorie DVD, si vous hésitez entre Bidule et Tartempion, faites-moi confiance, n’achetez ni l’un ni l’autre, achetez "J’veux être grand et beau", le DVD de l’Indispensable. Vaquette, je t’aime. (Philippe Jaenada)
Pas facile de résumer en quelques mots les déflagrations philosophiques de Tristan-Edern Vaquette. D’une part, car ce touche-à-tout sévit sous des formes variées (musique, théâtre, écrits...) D’autre part, car son personnage incontrôlé suscite la méfiance autant que la fascination. Je me contenterai donc de causer de son spectacle musico-théatral "J’veux être grand et beau", sorti récemment en DVD. L’IndispensablE, comme il aime se faire appeler, y apparaît en tenue rouge, une baguette à la main et un tableau noir dans son dos. Fidèle à sa réputation de punk normalien, il nous délivre un cours de philosophie vacharde, crêtes sur la tête et rangers aux pieds. Méprisant une humanité à ses yeux gangrenée par un grouillement de microscopiques bons pères de famille aussi lâches qu’insignifiants, Vaquette assène quelques conseils pour en sortir "grand et beau". Plusieurs fois au cours de la représentation, alors que le spectateur reste pendu à ses lèvres pour ne pas en perdre une miette et tenter au passage de comprendre "c’est quoi ça veut dire", la lumière s’éteint : brusquement, voilà notre Vaquette dans un décor de cabaret, un instrument de musique à la main, lancé dans un interlude où sadisme et férocité laissent place à des chansons humoristiques d’un mauvais goût salutaire. Vaquette aime à dire "qu’il n’y a pas de méchant système, il n’y a qu’une somme d’individuelles lâchetés". Ça se discute, mais son spectacle offre une heure de bons arguments à l’appui de sa thèse. (Pierre Etbunk, CQDF, N°32, mars 2006)
Si "la sociologie est un sport de combat", pour Vaquette, la philosophie est un champ de bataille. Punk normalien hésitant entre cours magistral et tour de chant corrosif, il fait chaire des décombres de la pensée pour asséner ses vérités précaires et ses provocations définitives, hésitant entre Nietzsche et les Bérus, un flingue et une guitare pour dénoncer, lui qui veut être "grand et beau", la petitesse. Envers et contre tous. Pour lui, "Il n’y a pas de méchant système, il n’y a qu’une somme d’individuelles lâchetés." Pas d’accord ? Quand bien même vous l’auriez été, lui se ferait un devoir de ne pas l’être avec vous. Énervant ? Peut-être. Prétentieux ? Assurément, car ce pamphlet protéiforme a la force de la diatribe du héros de la bande dessinée d’Alan Moore, "V pour vendetta". Sans concession donc, au point de prévenir le spectateur que "le théâtre c’est justement ce qui ne donne rien en vidéo". (Sébastien Homer, L’Humanité, 10 juin 2006)
Disponible pour 12 € (+ 3 € de port) sur la page Vaquette par correspondance de ce seyant site.




POUR NE PLUS RECEVOIR
L'ENCYCLIQUE AUX FIDÈLES DU GRAND MYTHE VAQUETTIEN,
ami-camarade contempteur de l'IndispensablE, ENVOIE simplement UN E-MAIL À Vaquette
en exigeant d'être sevré d'actualité vaquettienne, puis pleure.

De même, ami-camarade fan, pour modifier ton adresse, corriger d'éventuels doublons, ou inscrire tes petits camarades, envoie un courriel à M. et Mme Poignon.